Elisabeth Pierrel

Au sujet des exposés de Creac'h-Euzen

J'ai terminé votre livre depuis quelque temps, je reviens vers vous.

J'ai eu à le lire par petites goulées, et pour cause de temps, et par "affectivité". C'est à dire que "j'ai souffert". Je ne sais pas si c'est parce que j'ai un arrière-arrière-grand-père (paternel) enfant trouvé, mais j'ai souffert. Alors que j'ai tout de même déjà abordé le sujet (et plus !). Ce qui doit se traduire par un "bravo". Parce que non seulement vous arrivez à faire plonger le lecteur dans ce monde de misère, mais il y a les chiffres, tout ce travail immense sous-jacent, et donc un monde qui s'ouvre, des conclusions imparables.

J'ai beaucoup apprécié l'iconographie (tableaux, cartes, pub...), il y a là des images que je n'avais jamais vues (tout bêtement, la gravure de la page 7, par exemple). Pour moi, un tour, est une image familière : il se trouve que mes parents étaient installés à Dreux, où j'ai passé toute mon enfance (et plus), ma mère était prof au Collège Technique et vous savez bien que dans le pilier d'entrée se trouve le tour de cet endroit, cette image est claire, évidemment (ça ne l'est pas pour tous !).

Le destin des enfants m'a beaucoup impressionnée (hors enfants morts en bas-âge, évidemment) : vous donnez là des listes que je ne pense pas avoir encore vues, c'est plus qu'éloquent... J'ai toujours pensé que "mon" Louis EDOUARD était un sacré personnage, il l'était... pour s'en être "sorti" de la sorte (pas le seul, heureusement !).

 


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